Les écoles

 

Délibérations et décisions du conseil municipal de St Martial entre 1818 et 1971

 

D

a

te

Délibérations

Voir

8 1 1818 Le maire propose de délibérer sur les moyens à prendre pour obliger Jacques Peyrenc fils à autre à payer les arriérés d’une rente constituée de francs et dix francs au capital de mille quatre cents francs établie retenu par maître Chare notaire le dix septembre 1744, enregistrée, la quelle rente constituée doit être employée à l’instruction des enfants pauvres de cette commune.
9 3 1823 M Nury, prêtre natif de cette commune décédé au lieu de la Violle commune d’Antraygues fit un legs de deux mille francs le 3 septembre 1822 à la commune de St Martial destiné à perpétuité à l’établissement d’une école dans cette commune. Ce legs sera autorisé par un arrêté du gouvernement. Le conseil accepte le legs.
14 5 1826 Jean Nury, héritier de Pierre Nury prêtre est dans l’impossibilité d’acquitter le legs de deux mille francs fait par son oncle pour l’instruction de la jeunesse de cette commune.
8 5 1830 Le conseil refuse le loyer aux institutrices. Il argumente qu’il a pris une maison en location dans le chef lieu pour réunir les deux institutrices pour l’éducation de la jeunesse.
3 4 1833

Le maire fait remarquer que la commune fait de gros sacrifice pour l’enseignement primaire. La commune est formée de 1833 habitants où se trouvent 140 enfants en âge d’aller à l’école dont les deux tiers sont hors d’état de payer qu’une pension annuelle de cent trente francs. La commune ne possède aucune maison d’école, aucune ressource pour se faire construire une école. Deux tiers des enfants ne reçoivent aucune instruction faute de ressources.

Le conseil est d’avis de voter une somme de cent francs en 1834 pour joindre à celle de cent trente afin de former un traitement à l’instituteur au moyen duquel il ferait bien de recevoir à son école les enfants de la commune hors d’état de payer et de lui faire accorder sur les fonds du département ou autre cette somme qui sera jugée nécessaire pour compléter un traitement convenable au vu du grand nombre d’enfants pauvres.

Le conseil reconnaît pour instituteur de la commune de St Martial le Sieur Nicolet Louis, âgé de 33 ans, propriétaire avec deux enfants, qu’il a exercé pendant huit ans avec zèle et exactitude, qu’il s’est toujours logé a ses propres frais, qu’il n’a aucun traitement fixe et que son traitement éventuel s’élève annuellement à 300 francs, qu’il n’a aucun autre traitement que le nombre de ses élèves payants est de trente cinq environ pendant l’hiver et vingt les autres mois, qu’il n’a jamais rien reçu du département, qu’il est obliger de cesser d’enseigner vu qu’il ne peut vivre de son traitement.

Le conseil réclame auprès de l’université une somme de six cents francs au moyen de laquelle tous les pauvres de la commune seraient enseignés gratuitement.
5 5 1834

Le maire donne lecture des dispositions de la loi du 28 juin 1833 et de l’ordonnance du 14 juillet suivant concernant les dépenses de l’école primaire. Le conseil décide que le tarif de la rétribution mensuelle est fixé pour 1834 et 1835 à 10 centimes pour ceux qui commencent et à ? pour ceux qui lisent et à ? pour ceux qui étudient les principes de la grammaire française et du calcul et l’indemnité de logement de l’instituteur est arrêtée à cent cinquante francs. Lle traitement fixe de l’instituteur est arrêté à deux cent soixante six francs.

13 5 1835

Le maire donne lecture des formalités à remplir pour l’acceptation d’une rente annuelle et perpétuelle de la somme de cinquante francs faite par feu Rose Mariac de cette commune pour l’instruction des enfants indigents à prendre sur Joseph Tallaron de Borée.

Le conseil municipal est unanimement d’avis d’accepter cette rente.

10 5 1840

Le testament de M Pierre Nury reçu par maître Salomon à Antraygues le 3 septembre 1822 porte un legs de 2000 francs en faveur de la jeunesse indigente de la commune de St Martial pour leur instruction qui par ordonnance royale du 30 juillet 1823 a été autorisée. Aucun intérêt n’a été versé à la commune depuis cette ordonnance.

10

5

1845

Le conseil est unanime pour approuver une dépense de trois centimes par franc pour faire face aux dépenses annuelles de l'instruction primaire.

10

5

1845

Le maire propose de demander une seconde école communale pour St Martial indispensable à la grande population et à certains hameaux situés à plus de dix kilomètre du chef lieu. La population s'élève à plus de 2200 habitants. Le maire propose pour cette école M Jean Louis Elie Nicolet élève de l'école normale, breveté et natif de St Martial.

Voir

3

8

1845

Le maire rappelle que le conseil a délibéré pour avoir une seconde école communale qui ne soit pas à la charge de la commune. L'instituteur serait M Jean Louis Elie Nicolet fils de Louis Nicolet. Le conseil propose que le second instituteur soit dans la commune aux frais de l'état.

Voir

3

8

1845

Melle Claudine Mounier de St Julien en Haute Loire qui entend établir son domicile à St Martial s'est présentée pour y enseigner les enfants de sexe féminin.

9

4

1846

M Jean Pierre Veyradier,curé de la paroisse d'Antraygues a fait un acte de donation le 11 septembre 1845 d'une maison, basse cour et jardin pour y faire un établissement de religion et pour l'éducation des filles. Le conseil voit de nombreux avantages et accepte le don.

Voir

4

12

1845

Le maire expose une demande du préfet de fixer la résidence de l'instituteur communal.

2

5

1846

Le maire propose de porter sur les contributions de toutes natures de cette commune une dépense de trois centimes par francs pour faire face à la dépense annuelle de l'instruction primaire. Le conseil approuve.

4

5

1847

Le nombre d'indigents a été fixé à quinze par le préfet. En d'autres temps il n'y avait que douze enfants qui bénéficiaient de la gratuité de l'enseignement. Le maire demande au préfet que l'institution primaire reçoive au moins dix-huit enfants indigents comme ceux qui payent.

4

5

1847

M Nury prêtre décédé en 1822 à Antraygues a fait un legs de 2000 francs à la commune de St Martial. Le revenu de ce leg devra être employé à l'enseignement des enfants indigents. Le conseil n'a pas de nouvelles de ce leg et demande aux héritiers de faire connaître ce qu'est devenue la rente.

25

5

1850

Le maire propose d'ériger une école sous les auspices des frères de l'Ecole Chrétienne. Il a été loué une maison au chef lieu de la commune. Le maire engage le conseil à s'occuper de la suite de cette affaire. Le conseil approuve la proposition du maire.

Voir

16

2

1851

En exécution de la loi du 15 mars 1850, en ce qui concerne l'instruction primaire, le conseil est d'avis que pour le moment il ne peut que continuer l'imposition de 200 francs allouée à l'instituteur et ne modifie donc pas le salaire de l'instituteur.

16

2

1853

Le Sieur Jean Louis Bouschet des Allières a fait donation d'entre vifs à la commune de St Martial d'une rente constituée de cinquante francs au capital de mille francs à prendre annuellement sur Jean Pierre Chanéac de la Chaumette destinée aux frères de l'école chrétienne ce qui offre à la commune de St Martial un avantage considérable pour faire instruire gratuitement un plus grand nombre d'enfants pauvres.

Voir

6

2

1853

Le conseil municipal fixe le taux de la rétribution scolaire pour l'année 1853 pour la première catégorie à deux francs, pour la seconde à un francs cinquante centimes et pour la troisième à un franc.

31

5

1856

Sieur Jean Nury de Champel, n'ayant point d'enfant, fait donation entre vifs à la commune de St Martial d'une maison appelée la Maisonneuve, d'une aire à dépiquer le grain, d'un petit pré, et petit jardin le tout contigüe et ne formant qu'un seul et même article, le tout situé sur la commune de St Martial destiné à l'établissement des frères de l'école chrétienne.

Voir

4

5

1860

Le conseil doit délibérer si la direction de l'école doit être confiée à un instituteur laïc ou à une congrégation religieuse. Pour diverses raisons, le maire demande au préfet de faire les démarches nécessaires pour que l'école soit confiée à un frère qui devra être nommé instituteur communal.

26

10

1860

M Pierre Grangette frère de l'instruction chrétienne est nommé instituteur public à St Martial en remplacement de M Louis Nicolet admis à la retraite suivant décision de M le Préfet en date du 19 octobre courant, lequel a demandé d'être installé dans ses fonctions d'instituteur public à St Martial.

Voir

24

11

1861

Il est urgent de s'occuper de la première liste des enfants indigents qui doivent fréquenter gratuitement l'école communale. D'après l'arrêté de monsieur le Préfet en date du 30 septembre 1861 le nombre des indigents admis à fréquenter l'école est de 25 et il est insuffisant pour les besoins de la population.

24

11

1861

Le maire expose que dans la délibération en date du 20 mai 1860 un traitement de la somme de 1200 francs a été attribué aux frères de l'école chrétienne.

5

1862

Le maire expose que lors de la formation de la liste annuelle des enfants indigents qui doivent fréquenter gratuitement l'école communale, il ne serait pas convenable que 25 enfants soient privés de tous principes religieux et d'instruction. Ils doivent être admis comme les autres à bénéficier de l'instruction gratuite.

11

5

1862

Le maire expose que depuis le 1er septembre 1853 ? jusqu'à ce jour il n'y a qu'une somme de 240 francs destinée à l'instruction des enfants pauvres et que cette somme a été annuellement touchée par M Palix curé de St Martial et qui a été distribuée d'une manière régulière aux sœurs et ensuite aux diverses institutrices placées dans les divers village de la commune.

10

5

1863

Le maire expose que, lors de la formation de la liste annuelle des enfants indigents qui doivent fréquenter gratuitement l'école communale, 40 à 45 enfants appartenant à des familles pauvres de la commune se sont fait inscrire. L'instituteur primaire ne peut accueillir que 25 enfants et l'on ne peut pas laisser ces enfants dans la campagne privés de tout. Le conseil est d'avis d'utiliser les fonds du bureau de bienfaisance pour instruire ces enfants.

20

10

1863

Jean Baptiste Blanc frère de l'Institut des petits frères de Marie demande au maire l'autorisation d'ouvrir une école libre à Besses.

Voir

30

11

1863

Le maire atteste que la déclaration faite par Sieur Jean Baptiste Blanc frère à l'école chrétienne tendant à ouvrir une école libre au village de Besses a été affichée pendant un mois à la porte principale de de la salle de mairie de St Martial.

Voir

15

5

1864

Le nombre des enfants indigents qui doivent fréquenter l'école de l'instituteur primaire est de 40 à 45. L'école n'accueille que 20 à 25 enfants. Le conseil décide de prendre de l'argent dans la caisse du bureau de bienfaisance pour accueillir les pauvres enfants des campagnes.

31

8

1864

Le maire annonce qu'il vient de faire assurer contre l'incendie à la Nationale compagnie d'assurance le presbytère, la maison destinée à l'instruction des jeunes garçons, une autre maison destinée à l'instruction des jeunes filles. Le tout appartenant à la commune de St Martial et situé au chef lieu de la commune a été évalué à 18 000 francs.

28

5

1865

Un grand nombre d'enfants indigents se présentent pour être admis gratuitement à l'école primaire mais qu'il est impossible d'accueillir leur demande vu que le contingent fixé par le Préfet annuellement est de 20 à 25 enfants. Le conseil décide d'utiliser une somme de cent quarante francs provenant du bureau de bienfaisance de la commune pour faire instruire les enfants indigents qui sont plongé dans une ignorance déplorable à l'école de l'instituteur communal dirigée par les frères de l'instruction chrétienne.

28

5

1865

L'école primaire est dirigée par trois frères de l'école chrétienne. Elle se propose d'avoir un pensionnat à l'avenir pour les élèves internes. M Courtial, instituteur, demande à ouvrir un pensionnat pour dix élèves.

28

5

1865

Jean Claude Courtial, instituteur communal à St Martial, demande l'autorisation de joindre à l'école communale qu'il dirige un pensionnat primaire conformément au décret du 30 décembre 1850 sur les pensionnats primaires.

Voir

20

5

1866

Le maire expose que lors de la formation de la liste annuelle des enfants indigents qui doivent fréquenter gratuitement l'école communale, un grand nombre de personnes se présente. Mais ces enfants ne sont pas envoyés réellement à l'école, malgré la bonne volonté de la mairie.

2

1869

M le Préfet de l'Ardèche dans sa lettre du 30 janvier dernier désire connaître l'avis du conseil municipal conformément à la loi du 10 avril sur l'opportunité de la création de deux écoles, une de filles et l'autre de garçons.
La commune de St Martial possède trois écoles : une de garçon dirigée par trois frères de l'école chrétienne, deux de filles une dirigée par la demoiselle Blanc, brevetée, et l'autre par trois soeurs du couvent du Cheylard. Ces trois écoles sont plus que suffisantes pour l'éducation et l'instruction des enfants de la commune de St Martial. Les indigents y sont tous admis gratuitement soit dans l'école communale dirigée par les frères soit dans l'école dirigée par les soeurs. Dans ces deux écoles les indigents sont nombreux.
Considérant que la commune de St Martial a fait de grands sacrifices pour l'école communale et en fait encore annuellement pour pourvoir aux traitements des trois frères (1330 à 1400 francs) et de l'école de filles (214 francs) léguée par un particulier pour l'instruction des jeunes filles indigentes et que la commune n'a plus de ressources, il y a lieu d'ajourner le création projetée puisque les indigents sans aucune exception sont tous admis à l'école.

11

1872

Le mur de soutènement du jardin des frères appartenant à la commune s'est éboulé sur une longueur de vingt cinq mètres. Les réparations sont évaluées à cent quatre vingt cinq francs.

1

12

1872

L'article 1 de la loi du 10 avril 1867 oblige les communes de 500 âmes à avoir au moins une école publique de filles. La commune possède une maison habitée par les sœurs et leur école est fréquentée par toutes les jeunes filles indigentes. Pour des motifs financiers le conseil est d'avis de laisser l'école qui existe en ce moment dans le même état qu'elle a existé depuis de longues années en lui payant annuellement la subvention de deux cent dix francs pour subvenir à l'instruction des jeunes filles indigentes. Le conseil municipal demande au préfet l'obtention d'une dispense provisoire auprès du conseil départemental.

Voir

23

1

1873

La commune possède une maison communale, dont les poutres sont cassées et dont les planchers ont besoin d'être renouvelés, habitée par des frères et une maison communale, dont la toiture et les murs menacent ruines habitée par des sœurs.

3

3

1874

Projet de construction d'une maison d'école de filles pour la somme totale de 10800 francs. Le conseil demande au ministre de l'Instruction Publique une somme de 4300 francs.

31

5

1874

La communauté des sœurs du Cheylard fait un don de 4000 francs à la commune de St Martial pour aider à construire la maison d'école à condition que cette école fut dirigée par les sœurs de la congrégation et dans le cas où elles soient expulsées et remplacées par d'autres sœurs la commune s'engage à rembourser la somme de 4000 francs. Le conseil accepte.

Voir

4

4

1875

Le conseil municipal a examiné et approuvé les plans, devis et cahier des charges et a désigné monsieur Besset, architecte pour la construction de la maison d'école de filles construction évaluée à 10800 francs. Le ministre de l'Instruction Publique et des Cultes a accordé une somme de 4200 francs.

28

3

1876

L'adjudication des travaux de construction d'une maison d'école de filles est tranchée au profit de Sieur Desestreyts. La direction est confié aux sœurs du Cheylard.

2

7

1876

Une pétition signée par un grand nombre d'habitants du Pradal, Chamblancès, Maisonneuve, Besses, Ribalasse et Chazots demandent la création d'une école au hameau des Chazots. Le conseil municipal reconnaît que les divers hameaux à cause de l'éloignement et des mauvais passages à franchir ont besoin d'un instituteur pour élever les divers enfants qui peuplent ces localités. L'instituteur sera logé aux frais des demandeurs et il trouvera un local présenté par l'un deux sans rétribution.

Voir

26

5

1878

Le traitement des instituteurs s'élève à 1200 francs.

14

8

1881

Le nombre d'élèves fréquentant l'école de garçons est trop considérable pour un seul instituteur, il est de l'ordre de 130 enfants. Il est urgent de trouver un adjoint à l'instituteur actuel au traitement de septante francs. Le local est parfaitement disposé pour recevoir un adjoint. Le conseil municipal nomme M Grand Pierre, en religion frère Cyprien, né à st Julien Chapteuil le 11 avril 1852 au traitement annuel de sept cent francs.

Voir

14

5

1882

Le nombre d'élèves fréquentant l'école de filles est trop considérable pour une seule institutrice. La titulaire seule reconnue a plus de 110 élèves. Il est urgent de trouver une adjointe à l'institutrice au traitement de sept cent francs. Le local est adapté pour recevoir une autre classe.

17

8

1884

La loi du 18 mars 1882 impose la création d'une commission scolaire au sein du conseil municipal. Les élus sont Régis Prosper Chaussinand, curé de st Martial, Martin Aulagnier, Louis Bouchet, Louis Elie Faure, conseillers municipaux et Marie Louis Chaussinand, membre du conseil d'arrondissement.

15

5

1887

Le conseil demande la régularisation de la création du poste d'instituteur adjoint à l'école primaire publique de garçons de St Martial. L'école reçoit 130 élèves.

15

5

1887

Le conseil demande la régularisation de la création du poste d'institutrice adjointe à l'école de filles de St Martial. L'école reçoit 120 élèves.

19

4

1891

Estimation des pertes et dommages causées par l'incendie du 17 mars 1891 à un bâtiment servant d'école.

26

4

1891

La maison d'école des filles est devenue la proie des flammes dans la journée du 17 mars dernier. Le bâtiment n'avait qu'une longueur de 9m 40 et une largeur de 8m 90 avec une basse cour de 18 mètres carrés. Il n'est pas possible de l'agrandir sur l'emplacement existant. L'immeuble incendié a fait l'objet de la donation consentie par M Jean Pierre Veyradier, curé d'Antraygues, à condition d'établir dans la maison donnée des religieuses dont le choix a été déféré à Monsieur le curé de St Martial, destiné à l'éducation des jeunes filles, et obligées de recevoir gratuitement dans leur école six mois de l'année quatre jeunes filles au choix de M le curé, prise dans la classe des plus indigentes.
Pour toutes ces raisons, il y a lieu de demander la vente de l'immeuble sur lequel repose les ruines du bâtiment qui servait d'école de filles au prix de mille francs.

Voir

6

9

1891

L'académie propose de transférer à Deux Eaux l'école de Lanteyron. Le conseil refuse le projet qui ne comporte aucun intérêt pour la commune de St Martial

3

10

1892

M Feytel, stagiaire à Vallon a été nommé en qualité d'instituteur adjoint stagiaire à St Martial en remplacement de M Chazel.

15

10

1893

Le sous préfet demande l'avis du conseil à propos du transfert de l'école de Lanteyron à Deux Eaux. Le transfert de l'école mixte n'apportera aucun avantage aux deux communes.

1

4

1894

L'arrêté préfectoral du 20 mars 1894 établit que les frais d'établissement et d'entretien de l'école de Deux Eaux seront supportés au 2/3 par la commune de St Martial et à 1/3 par celle d'Arcens. Les conseils municipaux sont mis en demeure de délibérer sur les moyens de pourvoir à l'établissement de l'école et au logement de la maîtresse, à savoir : construction, acquisition ou location d'un immeuble.
Le conseil décide de surseoir à la délibération.

4

4

1895

Par arrêté de M l'Inspecteur d'Académie du 1er avril courant, M Pierre Henri Clauzier demeurant à Besses a été délégué en qualité d'instituteur stagiaire à Besses-Pradal (école récemment créée).

Voir

12

5

1895

Le conseil donne un avis favorable à la suppression de l'emploi d'adjoint à l'école de la commune attendu que l'école n'est pas fréquentée et ne la sera pas avant longtemps.

2

6

1895

Par arrêté de M l'Inspecteur d'Académie en date du 29 mai dernier Melle Rose Marie Roche épouse de M Pierre Henri Clauzier demeurant à Besses a été installée en qualité de maîtresse de couture à l'école mixte de Besses-Pradal.

28

9

1895

Le préfet de l'Ardèche nomme M Jules Eugène Delarbre instituteur titulaire de la commune de St Martial.

19

6

1896

La nouvelle commission municipale scolaire pour la période de mai 1896 à mai 1900 est composée de M Régis Prosper Chaussinand, curé, Martin Aulagner, Adrien Ribeyre, Martin Marion et Louis Elie Faure tous les quatre conseillers municipaux.

9

1896

Le conseil refuse la demande de M Jean Louis Clauzier instituteur à Besses d'ouverture d'un cours d'adulte et donc du chauffage et de l'éclairage de celui-ci parce qu'on ne peut pas prévoir les conséquences de ce cours vu qu'il ne fonctionne pas encore.

Voir

13

6

1897

Il existe un bail entre M Désiré Besson, propriétaire à St Martial, et M François Lépine, Inspecteur de l'Enseignement primaire au Cheylard délégué par arrêté préfectoral. M Besson loue une maison sise à St Martial pour l'installation d'une maison unique de filles pour une durée de six années au prix annuel de trois cents francs.
Le conseil à l'unanimité proteste contre un pareil abus de pouvoir et demande à M le ministre de l'Instruction Publique d'intervenir.

16

7

1897

Par arrêté du 8 courant, Melle Chalvet institutrice à Chanéac a été nommée institutrice titulaire à St Martial par M le Préfet de l'Ardèche.

9

1

1898

M l'Inspecteur d'Académie a proposé à M le Préfet la suppression de l'emploi d'adjoint à l'école de filles de St Martial. Considérant que l'école de fille n'est fréquentée par aucune élève la proposition de M l'Inspecteur d'Académie est acceptée comme bien fondée.

3

4

1898

Malgré un rappel du préfet, le maire confirme la décision du conseil municipal en date du 13 juin 1897 de ne pas installer d'école de filles.

4

6

1898

M l'Inspecteur d'Académie nomme à titre provisoire comme directrice de l'école de fille de St Martial Melle Louise Fontanel originaire d'Accons.

19

6

1898

Le préfet constate que le local de l'école de Besses est très insuffisant et de faible hauteur et demande un changement de lieu. Le maire répond que personne ne se plaint et que la commune n'a pas les ressources nécessaires pour aménager un autre lieu.

26

6

1898

Par arrêté préfectoral du 4 juillet 1898, le conseil municipal est mise en demeure de faire choix d'un emplacement pour la construction d'une école mixte et du logement de son instituteur.
Au lieu des Chazots, une maison de 14 mètres sur 9 mètres parait avoir tous les avantages nécessaires. Le conseil propose cet emplacement.

24

9

1898

Par arrêté du 31 août dernier, M le Préfet de l'Ardèche a nommé M Firmin Chanéac de Borée instituteur à Besses-Pradal.

1

10

1898

Par arrêté de l'Inspecteur d'Académie en date du 26 septembre dernier, Mme Barjon est nommée institutrice déléguée.

26

9

1899

Par arrêté en date du 20 courant M Clauzier, stagiaire à Borée, est nommé dans les fonctions d'instituteur stagiaire à St Martial (Besses-Pradal) en remplacement de M Chanéac.

15

10

1899

M l'Inspecteur d'Académie a nommé Mme Clauzier, née Rosalie Roche, comme maîtresse de travaux à l'aiguille à l'école de Besses-Pradal de cette commune.

Voir

4

2

1900

Le Préfet invite les conseillers municipaux d'Arcens et de St Martial à mettre au budget de 1900 la construction d'une école mixte à Deux Eaux. L'état donne un crédit de 4166,66 francs à Arcens et de 3333,34 francs à St Martial.
Le maire refuse considérant que St Martial n'a pas de ressources.

18

2

1900

Le préfet offre au budget de la commune un budget exceptionnel de 8555,34 francs pour la dépense nécessité par la construction d'une école à Deux Eaux et que le conseil municipal est mis en demeure d'avoir dans les huit jours créer les ressources nécessaire au paiement de la somme ci-dessus, à défaut de quoi il y sera pourvu d'office dans les conditions déterminées par la loi.
Le conseil affirme que la construction d'une école à Deux Eaux est complètement inutile et nuisible aux deux communes.
Il délibère qu'il est bien de donner un avis favorable à une pareille entreprise.

24

6

1900

Le conseil renouvelle la commission scolaire. M Régis Prosper Chaussinand, curé de St Martial, Mrs Adrien Ribeyre, Martin Aulagnier, Julien Blanchard et Gustave Petit sont nommés.

7

11

1900

Le maire a précédé à l'installation de Melle Jeanne Vaux comme institutrice délégué par arrêté de M l'Inspecteur d'Académie en date du 1er courant.

1

1901

Le préfet déclare nulle de plein droit la délibération du conseil municipal du 24 juin 1900 tant qu'elle concerne la nomination de M Chaussinand curé en qualité de membre de la commission scolaire de ladite commune.
Le conseil désigne à l'unanimité M Abel Chaussinand pour membre de la commission scolaire.

3

3

1901

Un arrêté du préfet de l'Ardèche autorise la commune de St Martial à acquérir un terrain de Melle Cholvy au hameau de Condas destiné à servir d'emplacement pour la construction d'une école mixte au hameau de Deux Eaux.
La mairie redonne un avis défavorable.

3

3

1901

La marie proteste de nouveau contre le projet d'école à Deux Eaux.

10

11

1901

Le sous préfet communique un rapport de M l'Inspecteur d'Académie tendant à la création d'une école de hameau à Chalix.
Le conseil donne un avis défavorable. Le projet de création d'une maison d'école à Chalix est illusoire et sans aucune utilité. Les trois hameaux ne peuvent fournir que 10 élèves.

10

11

1901

Le préfet demande au maire de définir l'endroit où sera construite l'école de Besses et le logement de l'instituteur. Le maire maintient l'idée d'une école aux Chazots.

29

12

1901

Le sous préfet invite le conseil à donner son avis sur la demande d'autorisation formulé par la congrégation des petits frères de Marie pour son établissement de St Martial.
Les petits frères sont utiles à toute la population et contribuent de manière remarquable et exceptionnelle à son instruction. L'avis est très favorable.

23

3

1902

Le maire soumet le rapport de l'Inspecteur d'Académie qui affirme que trente enfants sont susceptibles d'aller à l'école à Chalix.
Le conseil annonce que ces chiffres sont faux, que le nombre d'enfant est de dix et qu'ils peuvent aller soit à l'école d'Eschamps à Borée soit à l'école de St Martial.

23

3

1902

Un arrêté préfectoral en date du 21 février dernier met en demeure le conseil municipal d'avoir à voter un crédit de 6225 francs montant de la part contributive dans les travaux de construction de l'école mixte de Besses.
Considérant qu'une maison d'école à Besses n'est pas au centre de la vallée le conseil refuse de voter un crédit pour une maison qui est contraire aux intérêts de la population.

22

6

1902

Le conseil loue une maison à M Mathon pour la tenue de l'école de garçons au prix de 220 francs par an.

27

7

1902

Un arrêté du préfet convoque le conseil municipal pour la construction d'une école à Besses.
Le conseil refuse de voter les crédits pour la construction de cette école.

4

10

1902

Melle Marie Roudy a été déléguée par l'Inspecteur d'Académie comme institutrice stagiaire à St Martial en remplacement de Melle Vaux.

26

10

1902

M le préfet impose que la congrégation des sœurs du Cheylard forme une demande en vue d'obtenir l'autorisation pour le nouvel établissement qu'elle désire fonder en remplacement de celui qui vient d'être fermé à St Martial.
Le maire donne un avis favorable.

19

4

1903

Le maire informe que le projet de construction d'une école mixte à Deux Eaux a été soumis à une enquête dans le but de faire déclarer d'utilité publique l'acquisition du terrain et les travaux.
Le conseil délibère qu'il y a lieu de refuser purement et simplement l'établissement en question.

19

4

1903

Le maire expose que la commune a été mise en demeure de choisir un emplacement pour la construction d'un groupe scolaire. Il a déjà été question d'acquérir les immeubles de M Louis Elie Nicolet situés à St Martial.

21

6

1903

Le maire donne connaissance au conseil du décret de M le Président de la République en date du 11 mai 1903 déclarant d'utilité publique, dans cette commune, la construction d'une école mixte à Deux Eaux.
Le conseil s'oppose encore plus fort à cette décision.

3 9 1903 Le maire, considérant que dans la commune, il existe une école mixte à Besses dirigé par un instituteur, qu’on alloue à l’épouse de l’instituteur annuellement une indemnité comme maîtresse de couture est d’avis que l’instituteur soit maintenu, que sont épouse touche toujours une indemnité et que les choses restent dans le même état.
6 9 1903

Le conseil considère que la construction d’une école mixte à Deux Eaux n’est d’aucune utilité à Arcens, ni à St Martial à cause de la distance de Lanteyron à Deux Eaux, du torrent infranchissable qui sépare les deux hameaux, de l’existence d’un bâtiment convenable à Lanteyron. L’emplacement choisi se trouve dans les bas-fonds humides sans abri, exposé au froid et privé de toute eau potable. Le conseil refuse toute participation soit à la vente déclarée d’utilité publique soit à l’établissement en question inutile sous tous les rapports.

8 11 1903

Afin d’éviter la forclusion de l’article 18 de la loi du 1er juillet 1901, le maire a fait assigné, à titre purement conservatoire, le liquidateur de la congrégation des Petits Frères de Marie qui est M Anglès avoué à Lyon, nommé à cette fonction par décision du tribunal civil de Lyon en date d 3 avril dernier.

Le maire l’autorise à suivre l’instance engagée, a l’effet de revendiquer au nom de la commune, les meubles et immeubles lui appartenant, situés à St Martial, autrefois détenus et occupés par les frères maristes, qui y avait établis leur maison d’école et à se pourvoir préalablement de l’autorisation du conseil de préfecture exigé par l’article 122 de la loi du 5 avril 1884.
10 4 1904 Le maire communique le procès verbal de l’enquête à laquelle il a été procédé sur le projet de construction d’un groupe scolaire à St Martial. Considérant que l’enquête n’a donnée lieu à aucune réclamation, le projet est adopté.
22 6 1904 L’objet de la réunion est d’assurer au moyen d’une imposition extraordinaire la création de ressources nécessaires pour la construction du groupe scolaire du chef lieu de la commune. Le projet de cette construction dresséé par M Janvier architecte à Privas le 2 novembre 1903, approuvé par le conseil du 10 janvier 1904 fait monter les dépenses à 48500 francs, auquel il convient d’ajouter 6000 francs pour l’emplacement et 600 francs de frais d’actes, soit un total de 55100 francs incombant partie à l’état, partie à la commune.
20 11 1904 Le conseil décide le changement d’attribution des deux écoles. L’école de filles devenant celle de garçons et vice versa.
20 11 1904 L’administration demande au conseil de voter un poste d’adjoint à l’école de garçons. Le conseil acquiesce.
20 11 1904 Monsieur l’Inspecteur d’Académie fait remarquer que les écoles publiques de St Martial manquent de tables scolaires. Le maire répond qu’après l’échange de l’école de filles et celle de garçons le mobilier sera suffisant.
20 11 1904 Le maire expose que la création d’une école à La Valette est nécessaire et qu’il y a lieu de choisir un emplacement et de convenir du prix. Le conseil nomme une commission pour étudier cette proposition.
2 1 1905 M l’Inspecteur d’Académie a délégué dans les fonctions d’institutrice stagiaire Melle Chailhot en remplacement de Melle Sarrin.
30 4 1905 M l’Inspecteur d’Académie a délégué dans les fonctions d’instituteur stagiaire M Alfred Roux par arrêté du 19 avril 1905.
30 4 1905 M le préfet de l’Ardèche a nommé dans les fonctions d’institutrice titulaire Mme Roux, née Bérard en remplacement de Melle Chailhot par arrêté du 19 avril 1905.
6 8 1905 Le maire donne connaissance au conseil d’une police d’assurance au Nord à la date du 10 mars 1905 pour assurer entre autres un bâtiment à usage de maison d’écoles de garçons, d’un autre bâtiment avec préaux à usage de maison d’école de garçons et de filles, situé à Besses et son mobilier scolaire.
5 11 1905 Le conseil refuse la nomination d’une institutrice adjointe à Mme Roux, l’école n’étant fréquentée que par un très petit nombre d’enfants.
5 11 1905 Le maire soumet au conseil un mémoire signé par M Roux, inspecteur primaire à Tournon, délégué spécial pour l’installation de l’école publique de Besses Pradal par lequel il réclame à la commune une somme de 105,60 francs pour frais de voyage, chemin de fer, voitures particulières et frais d’hôtel. Le conseil vu le mémoire a déclaré ne pouvoir mettre à la charge de la commune la somme réclamée par l’Inspecteur. Il déclare d’ailleurs que les voyages et autres frais énumérés n’ont pas eu pour but seulement l’installation de l’école, que ses voyages et déplacements ont aussi pour but certaines enquêtes concernant l’un des instituteurs de la commune, enquêtes qui à ce jour sont restées sans résultat au grand détriment de toute la population qui s’agite à juste titre.
17 2 1906 M Joseph Viaud, stagiaire à Villeneuve de Berg, a été délégué dans les fonctions d’instituteur stagiaire, directeur de l’école de deux classes en remplacement de M Théoliste.
30 12 1906

Le service académique appelle l’attention de l’administration préfectorale sur l’insuffisance du crédit alloué au budget de la commune pour chauffage des écoles publiques de 1907. Ce crédit en effet n’est pas de 120 francs comme les années précédentes alors qu’une nouvelle classe de garçons a été crée récemment. Le conseil municipal a toujours considéré que la somme allouée habituellement était exagérée.

3 2 1907 Le sous préfet de Tournon demande aux conseils municipaux d’Arcens et de st Martial de voter une somme de 40 francs pour le chauffage de l’école de Deux Eaux.
9 6 1907 Le maire demande l’augmentation de la subvention allouée par M le Ministre de l’Instruction Publique, des Beaux Arts et des Cultes pour la construction du groupe scolaire du chef lieu de la commune de St Martial. Le conseil a déjà à amortir les emprunts de deux écoles publiques, Besses et Deux Eaux sans compter d’autres charges des plus onéreuses.
31 6 1907 Le préfet met en demeure le conseil de voter l’imposition extraordinaire de 18,19 francs représentant une annuité de 1122,29 francs pendant trente années ou un capital de 19865 francs pour la construction d’un groupe scolaire au chef lieu de la commune de St Martial.
21 7 1907 Le conseil vote l’emprunt de 19865 francs remboursable en trente ans à partir de 1908 et l’imposition extraordinaire pendant la même durée de 18,19 francs applicable aux quatre contributions directes.
11 8 1907 Le conseil demande une aide pour le groupe scolaire suite à la mauvaise année qu’elle vient de subir suite à la sécheresse.
24 11 1907 Le conseil municipal délègue le maire pour passer un acte de vente avec M Nicolet de Privas, pour contracter l’emprunt au Crédit foncier de France et pour procéder à l’adjudication des travaux du groupe scolaire.
5 4 1908 Le conseil nomme un surveillant des travaux du groupe scolaire. Il désigne M Henri Peyronnet. Il autorise l’entrepreneur à utiliser l’ardoise de Courbeyre, commune de Borée en remplacement de celle du Gerbier de Joncs à condition qu’aucune pièce ne soit inférieure aux dimensions de 0,50 de long sur 0,30 de large.
19 7 1908 Le conseil vote la somme de vingt six francs soixante sept centimes pour le chauffage de l’école de Deux Eaux.
2 10 1908 M Frédéric Pradal, né le 11 juin 1883 à Valvignière, Ardèche est nommé instituteur adjoint stagiaire par arrêté de M le préfet en date du 10 septembre 1907 à St Martial en remplacement de M Alfred Roux et nous a requis de l’installer dans ces fonctions.
2 10 1908 Mme Pradal, née Louise Coignard, née le 3 août 1876 aux Vans, Ardèche est nommé par arrêté de M le préfet du 10 septembre 1907 institutrice à St Martial en remplacement de Mme Roux et nous a requis de l’installer dans ces fonctions.
9 11 1908 Le bail de l’immeuble loué par Désiré Besson pour l’école de garçons et filles périme le 1er décembre. Il y a lieu de loué pour une année le bâtiment qui a un nouveau propriétaire, M Elie Besson, le groupe scolaire n’étant pas terminé. L’immeuble loué au prix de quatre cents francs sera payé en deux fractions.
29 11 1908 Le conseil approuve la modification de la cour de l’école suite à des problèmes techniques de remblais.
30 5 1909 Le conseil approuve un traité de gré à gré avec la maison Fabert de Lyon pour la fourniture du mobilier scolaire. Ce traité comprend tout le mobilier nécessaire demandé par le service académique déduction faite du matériel existant et pouvant être utilisé. Il s’élève à la somme de 2164 francs, chiffre inférieur aux prévisions du budget.
27 9 1909 Melle Marie Louise Antoinette Besson, née le 31 décembre 1889 à St Martial, Ardèche est nommée institutrice stagiaire à l’école communale d’Arcens Deux Eaux par arrêté de M l’Inspecteur d’Académie de Grenoble en date du 31 juillet 1909 à St Martial en remplacement de Mme Reynaud, née Charrier et nous a requis de l’installer dans ces fonctions.
28 9 1909 M Henri Eyraud, né le 15 décembre 1883 à St Basyle, Ardèche est nommé instituteur titulaire adjoint par arrêté de M le préfet en date du 16 septembre 1909 à St Martial en remplacement de M Frédéric Pradal et nous a requis de l’installer dans ces fonctions.
28 9 1909 Mme Eyraud, née Louise Bonhomme, née le 15 décembre 1883 à Accons, Ardèche est nommé par arrêté de M le préfet du 10 septembre 1907 institutrice stagiaire à l’école communale de St Martial en remplacement de Mme Pradal et nous a requis de l’installer dans ces fonctions.
19 2 1910 Le maire, en présence M Jamme, architecte à Privas et de l’entrepreneur réceptionne le mobilier scolaire fourni par M Falcot à Lyon et constate qu’il manque quatre grandes tables. L’entrepreneur s’engage à les rendre au groupe scolaire en très bon état et sans retard.
26 1 1911 Le préfet demande la suppression du poste d’adjoint sachant que l’école ne reçoit que dix sept élèves pour deux classes et que cet effectif est insuffisant pour justifier la présence de deux maîtres. Le conseil reconnaît le bien fondé de la décision, l’école n’ayant pour le moment pas dix élèves en dessous de treize ans, mais demande un instituteur marié avec une institutrice de manière que les locaux non occupés puissent être utilisés par la commune.
26 1 1911

Une rente de trente cinq francs pour les filles pauvres et de trente francs pour les garçons pauvres existe au budget depuis seize ans. Cette somme distribuée chaque année est insuffisante pour faire face aux demandes des directeurs et des directrices d’école dans une commune de plus de 1600 âmes. Le conseil est d’avis de distribuer la rente accumulée environ 800 francs, pour le paiement des fournitures scolaires aux enfants pauvres. Cette somme est distribuée aux directeurs. M Clauzier à Besses reçoit 179,40 francs pour filles et garçons réunis ; Melle Vaucanson refuse 369,80 francs pour 80 filles ; M Faure à St Martial reçoit 153 francs pour 25 garçons.

28 9 1911 Melle Marie Louise Antoinette Besson, née le 31 décembre 1889 à St Martial, Ardèche nommée institutrice stagiaire à l’école communale d’Arcens Deux-Eaux a été nommée institutrice stagiaire à l’école communale de St Martial par arrêté en date du 17 août 1911 à St Martial en remplacement de Mme Eyraud, née Bonhomme et nous a requis de l’installer dans ces fonctions.
30 9 1911 Mme Clauzier, née Rouby, nommée institutrice titulaire à St Christol a été nommée institutrice titulaire à Arcens Deux Eaux par arrêté en date du 31 juillet 1911 à St Martial en remplacement de Melle Besson et nous a requis de l’installer dans ces fonctions.
23 6 1912 Le conseil, conformément à la lettre de M le Sous préfet de Tournon vote une somme de mille trois cent trente francs pour terminer les travaux du groupe scolaire à condition que l’état verse une somme de deux mille trois cent soixante dix francs à la commune pour être jointe à celle de mille trois cent trente francs.
30 8 1912 Le conseil approuve le traité gré à gré entre la commune de St Martial et l’entrepreneur Gustave Petit pour terminer les travaux du groupe scolaire.
19 12 1912 Suite à la demande du préfet, le conseil choisit de remplacer l’instituteur par une institutrice à la tête de l’école mixte de Besses Pradal.
27 7 1913 Le maire rappelle que M Chambarlhac, entrepreneur du groupe scolaire n’ayant pas fait les réparations nécessaires, il fut nécessaire de demander à M le préfet d’autoriser la commune à faire exécuter ces travaux par M Gustave Petit. Il est urgent de faire effectuer par l’Etat le versement de la subvention afin de permettre au plus tôt le règlement de cette affaire.
19 9 1913 M Gabriel Gauthier, instituteur à Flaviac, est nommé instituteur au chef lieu de St Martial par arrêté de M le préfet en date du 1er août 1913 en remplacement de M Viaud pour entrer en fonction le 1er octobre 1913 et nous a requis de l’installer dans ces fonctions.
14 12 1913 Le conseil approuve le procès verbal de réception définitive des travaux du groupe scolaire et prie monsieur le maire de faire diligence auprès de monsieur le préfet pour faire effectuer le versement des subventions restant dues par l’Etat.
29 4 1923 Sur la demande de l’Inspecteur d’Académie le conseil décide de blanchir les classes du groupe scolaire du chef lieu, de blanchir le logement de l’instituteur de la salle de classe de Besses et de repeindre les portes et volets des écoles.
25 1 1931 Le maire demande l’établissement d’une école mixte au chef lieu en replacement de l’école de garçons et de celle de filles.
15 3 1931 Suite à une pétition des habitants des hameaux de Chalix, le Pin, Hennes et des fermes environnantes, le conseil demande la construction d’une école mixte au hameau de Chalix.
29 9 1935 Mis en location de la moitié du groupe scolaire du chef lieu.
16 4 1939 Location de la moitié du groupe scolaire du chef lieu.
17 3 1960 Sur la proposition de l’Inspecteur d’Académie, le conseil demande de fermeture de l’école mixte publique de St Martial.
23 2 1961 L’Inspecteur d’Académie demande la réouverture de l’école publique. Le conseil répond que seuls deux enfants d’une même famille sont concernés par cette réouverture.
25 2 1962 L’Inspecteur d’Académie prévoit la réouverture de l’école publique.
22 6 1965 Le conseil demande à l’Inspecteur d’Académie la fermeture de la classe primaire de Deux-Eaux.
7 11 1968

Le conseil approuve l'achat de deux poëles à mazout, un pour l'école de Besses, l'autre pour l'école de Deux-Eaux. Il approuve aussi un devis de réparation pour l'école de Besses.

28 3 1971 Les fonds scolaires sont employés à la réfection des WC de l’école de Deux-Eaux.
29 7 1971 Le conseil décide les réparations nécessaires à la maison d’école de Deux-Eaux.

 

Page éditée le 13 mars 2011 et mise à jour le 2 mai 2011

Ecoles