L'école de Melle Blanc chez Blaches

 

Le 30 août 1859, Mademoiselle Marie Rose Victoire BLANC, née au hameau de Lanteyron à Arcens le 2 juillet 1840, munie des certificats de moralité et ayant obtenu un brevet de capacité à Privas, demande l'autorisation au sous préfet de l'Ardèche d'ouvrir une école libre au chef lieu de St Martial. Une photo datant de 1935 donne une idée de l'aspect de cette maison d'école.

Le 12 septembre 1859 Mademoiselle BLANC fait part au maire de son intention d'ouvrir une école libre pour enseigner les jeunes filles dans la maison d'habitation de sa tante Rose BLANC sise à St Martial dans le quartier du ruisseau des filles.

Le 12 octobre 1859 l''inspecteur de l'Instruction publique de Tournon  répond dans un courrier au curé que Melle BLANC n'a besoin que de la déclaration au maire pour ouvrir son école un mois après sa demande au sous préfet.

Une lettre du 5 novembre 1859 émanant de l'inspection académique de l'Ardèche adressée à Mademoiselle BLANC stipule qu'il faut être agé de 21 ans pour être autoriser à exercer les fonctions d'instituteur public ou libre.

Dans un courrier non daté, Rose BLANC, sa tante habitant St Martial propose au maire sa maison des Blaches et demande que sa nièce (Marie Rose BLANC) munie d'un certificat de capacité soit institutrice.

Marie Rose BLANC a attendu d'avoir 21 ans pour ouvrir son école. Le 1er décembre 1862, Frère Séraphin, le directeur de l'école des frères transmet une lettre de l'Inspecteur primaire à remettre aux demoiselles BLANC. Il s'agit d'un questionnaire sur l'école des Blaches. L'école a accueilli 30 élèves dès son ouverture pour une seule institutrice.

Sans doute dans les années 1870, Marie Rose BLANC, sous le prétexte de renouveler son abonnement au manuel de l'instruction primaire, envoie un courrier non daté au directeur de manuel général de l'instruction primaire pour se plaindre des agissements du curé de St Martial qui veut lui faire fermer sa classe. Sous sa pression, les parents, par crainte que leurs enfants soient privés de première communion, les retirent de cette classe pour les mettre chez les religieuses.

En 1881, l'école existe toujours. Dans le recensement de l'année, une deuxième institutrice est présente. Il s'agit de la soeur aînée de Marie Rose BLANC qui se prénomme Philomène.

L'école a sans doute fonctionné jusqu'en 1905, année de la mort de Marie Rose BLANC à St Martial (20 février 1905). Auparavant sa soeur Marie Philomène BLANC était décédée le 24 décembre 1889.

 

 

Page éditée le 10 avril  2011

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