Paul Isidore Etienne CAMUS naît le 21 août 1874 à Madonne et Lamerey (Vosges), commune du canton de Dompaire. Venu jeune à Aubenas en Ardèche, il y fera une partie de ses études, puis intégrera l’école Polytechnique à Paris dont il sortira diplômé en 1894 à l’âge de  20 ans.

Il poursuivra sa carrière militaire à l’école d’Application de l’Artillerie et du Génie de Fontainebleau.

Après son mariage avec Marie HAOND-DUCLAUX le 15 novembre 1899, Paul CAMUS prend en charge l’administration du domaine de Tautilhac à Saint-Martial.

Installé pour partie à Paris où il s’engage professionnellement dans la vie des affaires, il reste en contact étroit avec Aubenas et Saint-Martial.

A la fin de la guerre de 1914-1918, à l’issue de laquelle il est fait chevalier de la Légion d’Honneur, Paul CAMUS se plonge dans les archives et se prend de passion pour son pays d’adoption. Il va ainsi se lancer dans la rédaction de l’ouvrage de sa vie : « Saint-Martial en Boutières et la seigneurie de Fourchades ».

Il partage alors son temps entre Paris, Aubenas, et bien sûr Saint-Martial en Ardèche.

Son attachement au village de Saint-Martial le conduit à s’investir dans la vie publique, et il se fait élire pour la première fois au conseil municipal de Saint-Martial. Il deviendra maire de la commune aux élections suivantes, en 1935, mandat qu’il exercera jusqu’à sa mort.

Auparavant, il est élu en 1931 Conseiller général du canton de St Martin de Valamas (07), en remplacement de M. de Gaillard-Bancel. Il sera brillamment réélu en 1936 et prendra la présidence de la commission départementale.

Il sera également président du syndicat d’initiative du canton de Saint-Martin de Valamas.

Il mettra toute son énergie dans le développement du canton de Saint-Martin de Valamas, portant notamment le projet de la route reliant Saint-Martial au Gerbier de Jonc inaugurée le 7 août 1932.

Sa dernière apparition publique sera pour le congrès de l’UNC à Lamastre. Il décède brutalement d’une embolie le lundi 4 juillet 1938 à l’âge de 64 ans, étant commandant d’artillerie de réserve, maire de Saint-Martial et conseiller général de l’Ardèche.

Ses obsèques ont été célébrées le jeudi 7 juillet 1938 à Saint-Martial, en présence notamment de M. Hild, sous-préfet de l’Ardèche, de M. Ribes, maire de St Martin de Valamas, des maires de la région.

Il a été enterré aux côtés de ses beaux-parents au cimetière de Saint-Martial (Ardèche), où son épouse a été inhumée à son décès en 1948.

Jean-François MASSON

Les Amis de Paul CAMUS