Petite histoire de l'église de St Martial de 1838 à 1906

 

Le 24 juin 1690, Messire Louis de Tautilhac est inhumé dans la chapelle Saint Jean Baptiste de côté des évangiles.

 

 

1838

Lettre du maire, adjoint, curé, vicaire demandant au gouvernement un secours de 10 699 frs pour combler le déficit du devis de l'église s'élevant à 25 990 frs, devis dressé par l'architecte Negri et approuvé par le conseil des bâtiments les 26 juin et 24 juillet 1737.

Les donations volontaires s'élevaient à 15 291 frs. (1)

16 juin 1840

Bénédiction de la pierre fondamentale qui supporte l’angle à droite en entrant dans l’église. (S6)

29 mars 1841

Bénédiction du cimetière. (S6)

1er janvier 1843

Bénédiction de l’église par Monseigneur Joseph Hypolite GUIBERT, évèque de Vivier. (S6)

9 mai 1841

Le conseil municipal demande à retirer de la Caisse du Service la somme de 2 000 frs pour finir la construction de l'église.

Demande d'un crédit de 17 600 frs pour payer l'entrepreneur. (1)

31 janvier 1843

Vente par Blanchard, cabaretier, à M. Haond, maire, de l'emplacement de l'église 330 frs capital et 70 frs d'intérêts. (1)

1846

L'église menace de s'écrouler. (3)

21 septembre 1851

Le curé fait un voyage à Lyon pour acheter des ornements pour l'église, notamment un Chemin de Croix peint sur toile pour 550 frs. (2)

5 octobre 1851

Le conseil de Fabrique, devant la difficulté de recueillir les frais du Culte, décide à l'unanimité la mise en place de la location de banc (1,50 frs) et chaises (1,20 frs). (2)

27 octobre 1851

Erection du chemin de la Croix dans l'église accordée par monseigneur l'évêque Guibert en date du 4 mai 1842. (2)

3 octobre 1852

Le Conseil de Fabrique demande la reconstruction du presbytère qui menace ruine de tous côtés. "Monseigneur l'évêque se verra bientôt force d'enlever le pasteur qui dessert la paroisse afin de ne pas exposer plus longtemps ses jours à des dangers si imminents". Le Conseil de Fabrique demande l'aide du conseil municipal. (2)

2 janvier 1853

Don anonyme de 800 frs en numéraires au Conseil de Fabrique. (2)

La commune fait un don de 4000 frs recouvrable en janvier. (2)

Antoine Farge, propriétaire à St Martial, fait don d'une somme de 500 frs. (2)

9 janvier 1853

Jean Nury de Champel et Antoine Farge de St Martial autorisent le curé de St Martial à employer la somme de 800 frs (anonymes !) "provenant du prix de la location de la maison que nous avons achetée pour un établissement de frères". (2)

3 avril 1853

Le traitement des deux vicaires s'élève à 500 frs pour l'année. (2)

1853

Délibération du conseil Municipal constatant la nécessité urgente de reconstruire le presbytère et approuvant les plans et devis. La commune a une population de 2130 personnes.

Lettre du Conseil Municipal à M. le Ministre des Cultes faisant connaître la nécessité de reconstruire le presbytère. (1)

8 août 1853

Devis de l'architecte Treillat de Viviers pour la construction du presbytère dressé le 26 novembre 1852, approuvé par le maire, le sous préfet et le préfet Léon Chevreau. (1)

19 avril 1857

Les 7 enfants de chœur reçoivent 14 frs de traitement. (2)

8 janvier 1860

"La liturgie Romaine a été introduite dans la paroisse le 8 janvier 1860, fête de l'Epiphanie" (2). Un très beau livre, édité en 1861, présentant cette nouvelle liturgie se trouve à la sacristie de l’église de St Martial.

20 mars 1862

Réception sommaire des travaux du presbytère par M Ribeyre, expert. Le presbytère fut construit en retrait à cause de l'alignement du chemin. (1)

12 avril 1862

Les arbres de la cour de la cure ont été donnés et plantés par M Victor Chaussinand de Besses. (2)

12 octobre 1863

Procès verbal de réception définitive du presbytère dressé par Pouzet, architecte, accepté par l'entrepreneur Pradier et par le Conseil Municipal et approuvé par le conseillé de préfecture. (1)

12 avril 1864

Le traitement des deux vicaires est passé à 600 frs. (2)

1866

M Tracol curé, fait écrouler et reconstruire le mur de l'abside du chœur et nivèle la toiture du chœur avec le reste. Il ajoute la nouvelle sacristie et fait écrouler les voûtes de l'église. Dés lors, on transforme le plan de l'église de 1841 qui n'avait qu'une nef en une église à colonnes et à trois nefs. On utilise pour cela 12 000 briques venues de Cornuscle, paroisse d’Arcens des moellons de cendres calcinés venus de la carrière du Chambon. (3) (4)
 
 

3 août 1866

"Les voitures sont arrivées pour la première fois par la route de Lachamp le 3 aout 1866" Signé Tracol curé .(2)

30 avril 1867

"Les membres de la Fabrique constatent que les murs de l'abside du chœur sont gravement crevassés et menacent d'une ruine prochaine. Les voûtes présentent également des crevasses et lézardes si nombreuses et si prononcées que, dans un but de salut public, il est urgent de les démolir…" (2)

6 octobre 1667

Pour trouver de l'argent, la Fabrique augmente fortement le prix de location des bancs et des chaises. Le prix est fixé à 5 centimes par utilisation. L'abonnement annuel passe à 1,5 frs. (2)

Novembre 1867

M Enjolras, curé, confie à M Nicolas, de Joyeuse, entrepreneur de la route forestière de Laulagnit à Besses, le soin de couler le béton des quatorze colonnes, chacune avec son piédestal, pour la somme de 700 frs. (3)

Juillet & août 1868

L'entrepreneur Nicolas est chargé de démolir les voûtes latérales entre les piliers, celle de la tribune et tous les murs latéraux internes. Il construit les arceaux qui joignent les colonnes et les murs qui courent dessus. (3)

26 janvier 1869

Agrandissement et réparations de l'église, 2 plans sont dressés par l'architecte le 15 mai 1868 et approuvés par le comité des Inspecteurs le 26 janvier 1669. (1)

18 avril 1869

Procès verbal d'adjudication des travaux d'agrandissement et de réparation de l'église. Adjudicataire : Jacques Pradier, aubergiste de St Martial ; architecte : Besset ; Prix de l'adjudication : 15 600 frs. (1).

Mai à septembre 1869

M Boldrini, maître plâtrier de Lamastre, en convention avec M Pradier, se charge des travaux. Il fournit la main d'œuvre et utilise 21 000 briques pour reconstruire les voûtes. L'église et la sacristie furent crépies et enduites. A la fin, le chœur fut pavé avec des dalles données de Damon et Carles de Viviers. (4)

15 novembre 1669

Rôle des souscriptions en nature pour la reconstruction de l'église s'élevant à 1260 frs approuvé par le maire et le préfet. (1)

14 décembre 1669

Arrêté du préfet autorisant la commune à employer à la construction de l'église la somme de 5 000 frs allouée par l'état. (1)

Janvier et février 1870

Le Maître Autel, confectionné et fourni par Maître Béraud, marbrier du Puy, sur les plans tracés par M Enjolras, coûta 2687 frs. L'appui de communion fut acheté à Lyon chez Pasquier, Félix et Jacquot. (4)

2 septembre 1870

Décompte général de 13 788,22 frs dressé par l'architecte Benet, approuvé par le maire Haond, accepté par l'entrepreneur Pradier et approuvé par le préfet. (1)

15 septembre 1870

Procès verbal de réception définitive dressé par l'architecte de 13 788,22 frs. (1)

1871

Le placement du tambour, confectionné deux ans avant, est effectué. Le pavé des trois nefs de l'église reste encore à faire. (4)

7 janvier 1872

"Les réparations principales de l'église ayant été faites, le besoin de fonds n'est plus aussi urgent. L'abonnement annuel des chaises est réduit à 1,25 frs." (4)

6 juillet 1872

Convention entre Pradier et Riou Julien, domicilié à La Chazotte d'extraire la pierre pour le pavé de l'église qui sera payé 7 frs le mètre carré posé. (1)

12 avril 1774

"Vu le grand nombre de chaises cassées et le mauvais état des autres, vu l'état de gêne de la fabrique, les abonnements des chaises seront payés à raison de 1,50 frs."(4)

Hiver 1874

Le pavé de l'église en pierre du ruisseau de Sauveille a été terminé par Desestrais, maçon de St Martial pour la somme de 1 173 frs. (4)

1875

"Les pièces principales de l'Autel de St Joseph a été confectionnées par maître Julien, marbrier du Pouzin, avec des marbres fournis par lui. Les autres pièces ont été recoupées et ajustées avec des morceaux de marbre de l'ancien grand autel de l'église par les ouvriers dudit Julien. Le marchepied en marqueterie a été fait par Joseph Nury, ébéniste à St Martial." (4)

1876

"La grande statue de St Martial en pierre de St Paul trois Chateaux, haute avec le piédestal de trois mètres vingt, a été exécutée au Puy et placée par maître Vidal, statuaire de la ville du Puy. Cette statue a coûtée 700 frs, donnés par Judith Nury, religieuse de Champel." (4)

16 juillet 1876

"L'inauguration de la statue a eu lieu au milieu d'une fête magnifique : trente six prêtres y ont assisté, et le dimanche après vêpres, le long du village décoré, à travers quatre arcs de triomphe magnifiques, circulait une procession de trois mille personnes environ. Après un banquet de nombreuses personnes eu lieu. Le soir, illumination générale du village et feu d'artifice. Cette fête doit faire époque dans la paroisse et dans la contrée." (4)

Novembre 1876

Les fonds baptismaux en marbre, d'une forme délicate, sont l'œuvre de maître Béraud, marbrier au Puy. Il ont été placés dans l'église vers la fin de novembre. (4)

Mars 1877

M Robin, fabricant en fer du Cheylard, a placé le grillage en fer, confectionné par lui, des fonds baptismaux et les deux balustres en fonte latéraux du chœur. (4)

Juin 1878

Devis estimatif de la porte de l'église 500 frs. Réception définitive des travaux. Entrepreneur Roux. Architecte Ribeyre. (1)

20 avril 1879

Choix, par le conseil de fabrique, de M Besses, architecte demeurant à Tournon, pour la reconstruction du clocher. (4)

4 mars 1880

Considérant que le clocher actuel menaçant ruine, il est de la plus grande nécessité de la reconstruire, le conseil de fabrique s'adresse au Conseil Municipal pour obtenir le vote de fonds suffisants et solliciter de l'état un secours. (4)

4 avril 1880

"Le tuyau en plomb de la fontaine donnant sur le petit jardin de fleurs de la cure ayant été coupé avec malice à deux reprises par les voisins, après un usage de huit ans environ, le conseil proteste et engage Monsieur le Maire à faire rendre justice à qui de droit." (4)

13 décembre 1880

Projet de construction d'un clocher côté Ouest. (1). Les plans dans un cadre sous verre sont à la sacristie de l’église.

27 avril 1881

Le conseil a maintenu la reconstruction du clocher ainsi que la clôture complète du cimetière. (4)

16 avril 1882

"Le conseil invite l'administration municipale à poursuivre la reconstruction du clocher, reconnue urgente, à clore le cimetière, à l'effondrer dans sa partie sud ouest, à empêcher le Cholvy d'établir une servitude sur le terrain appartenant à la cure par rapport à la passerelle qui sert à monter au grenier à foin." (4)

1er avril 1883

Le conseil de fabrique reformulent les mêmes revendications. (4)

20 avril 1884

"Le conseil invite l'administration municipale à poursuivre activement la reconstruction du clocher et à le démolir partiellement car les lauzes et les pierres menacent d'écraser la tête des passants et de dégrader le toit de l'église, à faire disparaître la passerelle appuyée sur le mur du champ de la cure, côté nord, à clore le cimetière, à l'effondrer dans sa partie sud ouest" (4)

30 octobre 1884

Devis estimatif du clocher de 13 020 frs approuvé par le préfet. Après 4 ans de devis et d'adjudication diverses, ce projet est abandonné. Le cahier des charges a servi de base au futur clocher construit en façade. (1)

12 avril 1885

"Le conseil, se félicitant de la démolition de l'ancien clocher, exécutée sans danger, invite l'administration municipale à préparer et à hater la construction du nouveau." (4)

17 avril 1887

Le conseil maintien la reconstruction du clocher, non surplace, mais sur la façade; Il choisit M Besset comme architecte. (4)

20 mars 1888

Devis descriptif des travaux à exécuter pour la construction du clocher sur façade dressé par M. Besset, architecte, approuvé par M. Haond, maire. (1)

23 août 1888

Plan du clocher dressé par l'architecte sur papier gaufré, approuvé par le préfet Gilliot le 23 août 1888. Prix 17 880 frs. (1)

23 septembre 1888

Procès verbal d'adjudication du clocher. Prix 16 800 fr. Entrepreneur adjudicataire Mathevet. Rabais 12%. Approuvé par le préfet le 14 octobre 1888. (1)

9 octobre 1889

La dernière pierre du clocher a été posée. C'est ce jour-là, dans la soirée, que la croix qui le domine a été dressée. L'entrepreneur était le sieur Mathevet, menuisier de St Martin de Valamas, mais l'exécuteur de la maçonnerie entière se nommait Joseph Guigon de La Chazotte. (4)

13 avril 1890

Le conseil demande à faire badigeonner l'église. (4)

25 novembre 1890

Procès verbal et réception définitive des travaux dressé par l'architecte M. Benet. (1)

5 avril 1891

Le conseil cherche les moyens à prendre pour empêcher la laïcisation des écoles. (4)

10 juillet 1892

Décompte général des travaux exécutés au clocher 28 205 frs. Procès verbal et réception définitive des travaux. (1)

1er août 1893

Arrêté du préfet ouvrant un crédit de 15 247 frs et un crédit supplémentaire de 1817 frs pour paiement du solde des travaux du clocher. (1)

1er octobre 1893

Victor Aymard est nommé clocheron et fossoyeur. Il doit distribuer les chaises, balayer l'église de la tribune à la place occupée par les enfants des frères et entretenir la lampe du sanctuaire qui dot brûler continuellement. (4)

7 janvier 1894

Le conseil proteste contre la nouvelle loi sur les fabriques. (4)

21 avril 1895

Le président invite le maire à augmenter de 100 frs le traitement annuel de M les vicaires. Il demande à faire réparer le paratonnerre.

1896 à 1905

Le conseil de fabrique redemande chaque année l'augmentation du traitement des vicaires, traitement biffé par l'autorité préfectorale presque en totalité et attendu que la fabrique n'a pas de fonds suffisants et que les dons anonymes peuvent faire complètement défaut. (S4)

18 février 1906

Séance extraordinaire du conseil de fabrique de la paroisse de St Martial.

 

L'ordre du jour de la séance est de prendre les mesures légales pour conserver les biens de l'église et de la cure à l'occasion de l'inventaire prescrit par la loi du 9 décembre 1905 et par le règlement de l'administration publique du 29 décembre 1905.

Le conseil de fabrique nomme à l'unanimité M. Pierre Chambon comme président du bureau des marguilliers en remplacement de M. Ribeyre nommé maire. M. Julien Régis Redon devient secrétaire. M. Marie Louis Chaussinand reste président du conseil de fabrique.

Ce conseil de fabrique rédige une très longue protestation contre la loi de séparation de l'église et de l'Etat de 1905.

"Au nom du clergé, de tous les bienfaiteurs et de tous les catholiques de la paroisse de St Martial dont ils sont les représentants autorisés, ils protestent contre l'acte qui va s'accomplir et n'entendent céder qu'à la force."

Néanmoins "le conseil de fabrique reconnaît que l'église est la propriété de la commune. Le prix approximatif de l'église est fixé à :

 

1ère construction de l'église

25 990 frs

 

1ère restauration de 1846-1847

3 389 frs

 

2ème restauration de 1866 à 1869

15 000 frs

 

3ème restauration de 1888 à 1892

28 205 frs

 

Total

72 584 frs

 

 

La commune achète aussi le presbytère pour la somme de 10 151 frs et son mobilier pour 600 frs. (S4)

11 décembre 1906

Dernière séance du conseil de fabrique.

Le conseil de fabrique procède au règlement définitif des comptes et cesse d'exister. (S4)

Notes:

Le mot "fabrique" désigne, avant la loi de séparation de l'église et de l'état, tantôt l'ensemble des biens affectés à l'entretien du culte catholique, tantôt le corps spécial chargé de l'administration de ces biens. Les membres de ce corps s'appellent "fabriciens" ou "fabriciers" ou "marguilliers". Les fabriques sont supprimées par la loi du 9 décembre 1905 et remplacées par des associations privées de fidèles.

 

Le marguillier ou le fabricien est celui qui a le soin de tout ce qui regarde la fabrique et l'oeuvre d'une paroisse ou les affaires d'une confrérie.
Primitivement, le gardien du matricule (registre des personnes qui recevaient les aumônes de l'Eglise).
Les marguilliers appartenaient au clergé. Ils servaient d'aide au sacristain, nommaient et révoquaient les chantres, les bedeaux,...

 

L'administration temporelle, c'est à dire matérielle, de la paroisse relève des habitants. La fabrique, c'est le temporel de la paroisse, les biens et les revenus affectés à l'entretien d'une église paroissiale. Mais le terme désigne aussi l'organisme chargé de le gérer. Celui-ci est constitué d'une ou plusieurs personnes élues par l'assemblée des paroissiens, nommés marguilliers ou fabriciens. Souvent le marguillier fait fonction de syndic (le représentant des habitants, aussi appelé consul, échevin, jurat) ou d'associé au syndic. Il est élu pour un an, comme le syndic et souvent en même temps que lui. C'est souvent un notable, à cause des devoirs d'assistance incombant à la paroisse et des risques encourus. Les marguilliers rendaient leurs comptes à leur sortie de charge.

 

La fabrique percevait des recettes pour l'entretien de l'église et les frais de culte. Ses biens, considérés comme biens de l'église, étaient inaliénables. Ses revenus provenaient de "biens extérieurs" (par exemple des maisons ou des terres affermées, cens en argent ou en nature, rentes issues de donations), ou de "biens intérieurs" tels que casuel, quêtes ou offrandes, location de bancs, utilisation des cloches, tentures et ornements. Les marguilliers assuraient les dépenses, et c'était la fabrique qui réglait le tarif des bancs, le balayage, le service des inhumations, la nomination d'un commissaire des pauvres. Dans les villes, le temporel pouvait être considérable.

Sources :

(1) Registre sans doute tenu par les curés de 1869 à 1906 (Pas de signature)

(2) Cahier de la fabrique 1851-1868

(3) Notes de Madame Marie Louise Chanut

(4) Cahier de la fabrique 1869-1951

(S6) Registres paroissiaux à la sacristie

 

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