Le cimetière
Dans l’introduction de son livre "Saint Martial en Boutières et la seigneurie de Fourchades Paul Camus publie la transcription d'une lettre datée du 21 février 1888, adressée à M Paul d’Albigny dans laquelle le rédacteur, malheureusement anonyme, explique qu'il y a environ 45 ans, lors du transfert au cimetière neuf des ossements recueillis dans l'ancien attenant alors à l'église vieille, de nombreuses tombes (elles étaient faite avec de grandes dalles) furent trouvées à une certaine profondeur, et de nombreux objets : urnes, vases, lampes en terre, outils, monnaies, par les habitants. On en retrouverait peut-être encore quelques uns ; au reste le sol de la place renferme encore fort probablement des tombeaux intacts qui fourniraient, j’en suis sûr, une ample moisson d’objets intéressants.
Dans les années 60, pendant la mandature de M Blanc maire, lors des travaux effectuées pour agrandir la place par l’entreprise Arnaud, des tombes furent effectivement mises à jour. L'ancien cimetière se trouvait donc entre l'église actuelle et la mairie, autour de l'ancienne église.
Le cimetière neuf a donc été mise en place dans les années 1842-1844.
Dans le compte-rendu du conseil municipal du 2 octobre 1842, le maire évoque la nécessité de construction d’une clôture pour le cimetière qui coutera au moins 4000 francs, sans parler des centimes …
En 2017, le cimetière est composé de 250 tombes. Un plan avec numérotation permet de les identifier et de se repérer pour chercher un défunt.
Les deux tombes les plus anciennes sont celles du vicaire Henry Grasset, décédé en 1876 et du curé Florentin Enjolras, décédé en 1878.
Les deux défunts les plus anciens sont André Blanchard né en 1797 et Jean Antoine Séverin Besson, né en 1799.
Il existe un répertoire par ordre alphabétique permettant de trouver plus facilement un défunt.
Page éditée le 26 août 2017